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Biographie Jacques de Coulon

Petite biographie : Jacques de Coulon

Jacques de Coulon est né en 1952 à Neuchâtel (Suisse). Son grand-père est un remarquable conteur qui nourrit son imaginaire durant l’enfance. « On lui donnait trois mots sans aucun rapport et il était capable d’inventer une histoire qui nous tenait en haleine des heures » dit Jacques de Coulon. Il s’intéresse aussi très tôt à la poésie grâce notamment à sa grand-mère qui a côtoyé Antonin Artaud.

Il passe ensuite son adolescence à Beyrouth, au Liban, où il assiste à la montée des communautarismes. Il perdra plusieurs camarades de classe dans la guerre. « Mon cœur est libanais », dit-il ; ces années au Proche-Orient m’ont appris que l’être humain ne doit jamais s’identifier totalement à une appartenance : religion, nation, ethnie… Il est bien PLUS que cela. Avant d’être chrétien, suisse ou de race blanche, je suis citoyen du monde mais aussi une personne unique - comme tout homme -, un composé unique d’appartenances, d’expériences… 

Revenu en Suisse, Jacques de Coulon y passe un baccalauréat littéraire puis décide de vivre une année au Sahara parmi les Touaregs. Les grands espaces et l’immensité des cieux étoilés le marquent pour toujours. « Il ne faut jamais s’encroûter dans les habitudes : nous sommes tous des nomades, appelés à sortir sans cesse de nous-mêmes pour nous dépasser », précise-t-il. 

Il se lance ensuite dans le métier d’instituteur puis participe en 1978 à la fondation du RYE (Recherche sur le yoga dans l’éducation) avec Micheline Flak à Paris : il s’agit d’introduire des pratiques de yoga en classe pour apprendre aux jeunes à mieux se concentrer, à développer leur créativité, à se détendre… Il écrit Eveil et harmonie de l’enfant (éd. Chiron) puis, avec Micheline Flak, Des enfants qui réussissent (DDB). Ces ouvrages connaîtront plusieurs rééditions et sont à la base du RYE où se formeront des milliers d’enseignants.

A la fin des années 70, Jacques de Coulon poursuit des études de philosophie et de sciences des religions à l’Université de Fribourg : durant 5 ans, il suit chaque mardi les cours d’Emmanuel Levinas et partage souvent la soirée avec le philosophe, en compagnie d’un groupe d’amis. Il se forme aussi au Monastère tibétain du Mont Pèlerin auprès de Guéshé Rabten Rimpoché et en Inde auprès de Swami Satyanada qui préfacera son premier livre.

Dès 1984, Jacques de Coulon enseigne la philosophie au Collège Saint-Michel de Fribourg, établissement laïc d’environ 1300 élèves. Il y deviendra proviseur en 1990 puis recteur en 2004. Il préside aussi sept ans le Conseil de l’Education de sa région. Durant cette période, il écrit plusieurs ouvrages éducatifs, tels Les enfants du veau d’or, résister à l’ordre marchand (DDB) ou une Petite philosophie de l’éducation (DDB).

En 2007, désireux de montrer que la philosophie peut aider à mieux vivre et s’incarner dans le quotidien, Jacques de Coulon publie La philosophie pour vivre heureux (Jouvence) puis, en 2008, Philosophies, 365 graines de sagesse à cultiver (avec les photos de Michel Roggo et une préface de Jean-Louis Servan-Schreiber). Depuis 2008, Jacques de Coulon est aussi chroniqueur au journal La Liberté, en Suisse, où on lui a demandé de porter un regard philosophique sur l’actualité.

Mais surtout, depuis sa jeunesse, Jacques de Coulon est un passionné de poésie : il aime se répéter des poèmes, par exemple au réveil, avant de s’endormir ou en les rythmant sur sa marche. « Davantage encore que la philosophie, la poésie peut transformer notre vie car elle s’adresse directement à l’être profond », conclut-il.

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